Les pensées, les émotions, les sensations corporelles et l’attitude s'influencent mutuellement! Si tu comprends ces interactions, tu peux, avec un peu de pratique, transformer le stress paralysant en bon stress. Cela aide même à avoir de meilleures notes et plus de succès dans la vie.
Hier, tu as eu un examen difficile. Aujourd'hui, tu reçois la note. Ton enseignant-e distribue les copies. Ce n'est plus qu'une question de secondes, peut-être une minute. Tu sauras alors si tu as réussi l'examen. Comment vis-tu cette tension?
Tu as été invité-e à un entretien d'embauche. C'est de cela que dépendra l'obtention de cette place d'apprentissage. Tu te tiens devant la porte. Des questions envahissent ton esprit: "L'employeur est-il sympa?", "Est-ce que tu réponds à ses exigences?", "Que veut-il savoir de toi?", " Es-tu capable de répondre à ses questions?". La porte s'ouvre. Qu'est-ce que tu vis en ce moment? Que ressens-tu dans ton corps?
Préoccupé-e-s ou soumis-e-s à une forte pression, tout le monde ressent des émotions différentes. Chaque personne réagit différemment.
Le stress se manifeste à travers des émotions typiques comme la peur, la panique, l'impuissance, le sentiment d'intimidation, le doute de soi, le chagrin, la tristesse, la colère, la honte, la culpabilité, la déception, le désespoir, la confusion, l'irritabilité et l'hypersensibilité. Ce sont des émotions négatives.
En cas de stress important, il est aussi possible de réagir positivement. Les personnes y étant confrontées peuvent par exemple être euphoriques, excitées, enthousiastes, pleines d'énergie ou d'attentes.
Ici se pose la question: pourquoi les personnes ressentent-elles des émotions si différentes quand elles sont stressées? Une raison importante est leur état d’esprit.
Dès qu'une personne se trouve dans une situation éprouvante, son cerveau se demande: "Que signifie cette situation pour moi?", "Suis-je à la hauteur?" Et si ce n'est pas le cas : "quelle serait la gravité d'un échec?"
Exemple de la réception de la note à un examen | Dans quelques secondes, tu sauras si tu as une bonne ou une mauvaise note.
Exemple de l'entretien d'embauche | La porte va bientôt s'ouvrir et tu vas rencontrer ton employeur-e pour la première fois.
"C’est très simple alors! Tu te dis peut-être: "Il suffit d'influencer ses propres pensées pour se sentir mieux?" En fait, oui. Mais influencer les pensées n'est pas si simple - surtout si tu es habitué-e à penser négativement. C'est la pratique qui nous permet de devenir pro dans de telles situations. Les personnes qui s'entraînent à avoir des pensées positives se sentiront mieux avec le temps. Les personnes qui pensent: "Tout ça, c'est n'importe quoi!", continueront comme jusqu'à présent.
Ce que l'on ressent et pense mentalement, on le ressent aussi dans son corps. Lorsqu’on "écoute" son corps, on apprend à reconnaître les signes d'alerte du stress qui indiquent qu'il est temps de remplacer les pensées négatives par des pensées positives.
Les symptômes typiques du stress que l'on ressent dans le corps sont les maux de tête, les grincements de dents, une transpiration accrue (sans effort physique), des problèmes de sommeil, des problèmes digestifs, des douleurs abdominales, des nausées, des diarrhées, des difficultés respiratoires, des palpitations, des vertiges, des mains ou des pieds froids ainsi que le fait de se ronger les ongles (source : magazine Relax).
Les pensées, les émotions et les sensations corporelles s'influencent mutuellement.
Schéma négatif
Les personnes qui tombent dans un cercle vicieux de négativité doivent probablement s'attendre à une baisse de leurs performances: Difficultés de concentration, difficulté à prendre des décisions, vision en tunnel, accumulation de mésaventures, d'erreurs et d'accidents et travail inefficace. Tout cela n'est pas nécessaire. L'école et le travail exigent beaucoup. Se mettre des bâtons dans les roues avec des pensées négatives, c'est se tirer une balle dans le pied.
Schéma positif
Les pensées positives aident à la concentration, à la capacité de prendre des décisions et à éviter les erreurs. Si tu es bien préparé-e et que tu tiens compte des autres besoins, les pensées positives peuvent influencer positivement les résultats scolaires et les relations humaines: les deux sont utiles pour une vie meilleure.
Essaie de travailler avec des pensées positives. Les pensées positives ne sont pas un mensonge. Les pensées positives ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais elles sont plus utiles que les pensées négatives. C'est pourquoi elles sont meilleures.
Les pensées positives sont, entre autres, les suivantes: "Je peux y arriver", "J'essaie encore une fois", "J'ai fait mieux que la dernière fois", "Maintenant, j'en sais plus qu'avant", "Ce n'est pas si grave", "J'apprécie ce que j'ai déjà", "Je suis aussi une bonne personne quand je ne réussis pas quelque chose...".
Si, malgré tous tes efforts, des pensées négatives telles que "Je vais me ridiculiser", "Tout le monde va être déçu par moi" ou "Je n'ai aucune chance" t'envahissent, imagine un panneau stop rouge ou crie "Stop!" dans ta tête. Tu peux aussi écrire les pensées négatives sur un papier, le froisser, le jeter ou le brûler (dans un environnement sécurisé où tu ne prends pas de risques). Cela permet de prendre du recul par rapport aux pensées négatives et de faire de la place pour les pensées positives.
Parce que les pensées ont une si grande influence sur nos sentiments et notre comportement, nous approfondissons ce thème. Dans ce module, nous poursuivons avec: «Un sommet trop haut à gravir» | «Ma devise dans la vie» | «Comprendre et être compris-e» | «Je n'ai pas le droit à l'erreur» | «On me critique» | «J'ai échoué» | «Je ne suis pas assez bon-ne» | «Mes batteries sont à plat» | «Le sens de la vie» | J'ai trop de choses à faire» | «Pareto a la solution!».